LES BOUCLES D'OLLIOULES - 1ère ETAPE Le 05/04/2014

Le parcours semble assez roulant au départ mais s’avère assez sélectif. A peine 1km après le départ se profile la bosse qui permet de basculer vers Tourves. J’arrive à rester dans les dix premiers. Ça monte vite, mais pas d’attaque. Sur le bas de la descente, Stéphane tente de partir tout seul et fait un petit écart. Malheureusement pour lui, à l’embranchement avec la N7, il part en face au lieu de tourner à droite, et se fait du coup reprendre. Il retentera le coup un peu plus tard.

Pas mal d’attaques à la sortie de Tourves, et quelques coureurs arrivent à s’échapper. A la faveur d’un contre dans la bosse suivante, je m’échappe avec un coureur de Vélo+. On revient assez vite sur un dernier échappé, un coureur de Carcès. On roule fort pour faire le trou, mais on ne peut pas dire que ce soit la grosse entente : Le carçois ne relaie plus, et le Velo+ accélère à chaque relais. Du coup, je passe très peu de temps dans les roues : dès que j’ai fini mon relais, il faut que je tape un sprint pour accrocher la roue du Velo+, puis à peine le temps de souffler que c’est mon tour de passer. Je paie cette débauche d’efforts dans la bosse à la sortie de Bras, mais mes deux compères ont la sagesse de temporiser pour m’attendre ! Pas moyen de souffler ! En bas de la descente, les organisateurs ont choisi (ont-ils vraiment eu le choix ?) de nous faire passer par un petit chemin qui longe la nationale. Une interminable ligne droite jonchée de nids de poules et de graviers jusqu’à Tourves. Un avant-goût de Paris Roubaix ? Mais les relais commencent à mieux passer.

Le deuxième tour de circuit commence sur les mêmes bases que le début de notre échappée, mais la bosse passe mieux, et je n’ai cette fois-ci pas besoin de me faire attendre. Par contre on voit revenir derrière nous ce qui ressemble au peloton. Celui-ci nous rejoint au début de la descente. Ouf, pas de sprint à faire pour basculer avec. En bas de la descente, on fait le compte, et il s’avère que le « peloton » ne compte plus qu’une douzaine d’unités, et peut donc être qualifié de nouvelle échappée. En fait, ça a bagarré sévère dans le deuxième tour derrière les 3 éclaireurs. Un groupe d’une dizaine de coureurs a pris le large avant Bras, comprenant les 3 CSC Anthony, Brice, et Renaud. Dans la bosse après Bras, Patrick est sorti du peloton et a fait la jonction.

Le nouveau groupe de tête comporte donc 5 CSC. Le club de Sanary est aussi en force. Bonne surprise, que des dossards rouges dans ce groupe, ce qui veut dire que je suis premier de ma caté si ça va au bout, et vu le plateau, ça a l’air bien parti pour. Dans la « tranchée du Tourveberg », le CSC perd un élément sur crevaison de Renaud. Malheureusement, ici, pas de supporter avec des roues de rechange sur le bord de la route ! Tout ce petit monde se relaie plutôt bien jusqu’au pied de la montée vers Mazaugues. Là, ça commence à partir dans tous les sens. Je saute dans les roues de ceux qui sautent dans les roues de mes coéquipiers. A un moment, voyant qu’on est un petit groupe de 5 devant, dont Patrick, je veux prendre un relais appuyé pour tenter de faire un écart, mais ça ne suit pas, et je me retrouve quelques longueurs devant… pas pour très longtemps ! Sur le haut de la bosse, ça revisse, et je vois filer tout le monde, par petits groupes. Le mieux placé du CSC est sans surprise Patrick, qui finira 4^e.

Pas grave pour moi, mes poursuivants de 2^e caté sont à presque 2 minutes derrière. Je profite de la descente, et lève les bras sur la ligne d’arrivée. Quelle mauvaise idée ! Après tous ces efforts, le changement de position réveille une vieille crampe au mollet gauche qui me bloque complètement. Incapable de déchausser, je vais finir ma course dans l’herbe, où un organisateur m’aidera à la faire passer.

LA VIDEO

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