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WEEK-END D'ENDURANCE EPISODE N°2 LES 28 ET 29/05/2016

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Après le BRM 200kms de nos deux féminines et les 6h VTT de Cédric dans le Luberon, on continue ce Week-End Endurance par du lourd....ne vous méprenez pas, c'est bien des 24h Paul Ricard que je parle ;-)  :-)

On démarre avec notre QUATUOR.......

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....qui après être passé au travers de ÇA.....

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....est allé au bout de son défi.

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Chapeau les mecs !!

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Cliquez ci-dessous pour voir les photos

EvenementVelo2016Merci à Alain pour les photos 

 

Planning 24h 2016

 

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Pour nous narrer cette épopée, je laisse la parole à 2 concurents :

Alain Muller alias "L'Antoine Blondin du CSC"  : 

"Pour cette 2e édition des 24 heures du Paul Ricard, nous avons reconduit notre équipe de guerriers. Hé oui, on ne change pas une équipe qui gagne... àêtre connue. Donc par ordre d'apparition sur la piste : Alain M., Alain P., Nicolas et Richard notre capitaine. Tous archi-motivés pour améliorer notre score de l'année passée : 217 trs.

La logistique est au top, Riri nous a dégoté un magnifique camping-car et les glacières regorgent de protéines sous toutes les formes, de sucres lents, rapides, supersoniques et de boissons énergétiquo-revigorantes-à-la-pulpe-de-fruit-exotiques-hors-de-prix-en-France. Si avec ça on ne gagne pas...
Le fait majeur de cette édition aura été la météo.

Je fais le départ sous un soleil éclatant qui nous fera l'honneur de briller lors des 2 premières heures. Ce premier relais de 11 tr à 39,98 de moy. lance l'équipe, nous améliorons nos chronos de l'an passé. Mais ensuite le ciel va se voiler, accompagné d'un vent violent et contraire, notamment dans LA bosse du circuit. Donc nuit fraîche et ventée, jusqu'à 5h45 dimanche.

Et là en quelques minutes un déluge de gouttes grosses comme le pouce, pas loin de la grêle, s’abat sur le circuit. L'eau envahit la piste, ce n'est plus du vélo mais du pédalo ! Le jour ne perce plus, l'obscurité gagne, comme si la nuit voulait revenir. On remonte le temps ! Ou plutôt le courant...

Les concurrents encore en piste semblent hagards et tournent au ralenti. Nico, frigorifié et trempé, écourte son relais de qqss minutes et passe le témoin à Riri. Seul un groupe de furieux garde la ligne et dessine une gerbe magnifique le long de la ligne droite des stands. Des hors-bords au Paul Ricard !
Puis l'averse cesse. La lumière revient.

Alors Richard, notre vaillant et courageux capitaine, rentre de ce relais homérique complètement rincé (évident), cramé (étonnant), détruit (pas sûr), mais vivant en ayant parcouru 9 tours durant 67 interminables minutes.

C'est à moi d'enchaîner. Le ciel s'est dégagé en un rien de temps et me voici parti pour un relais presque normal. Il pleut, mais à peine. La piste est bien mouillée et on négocie les virages avec prudence. Mais c'est tout. Je nage dans le bonheur.

Alain P. reprend le flambeau. Il ne pleut plus et la piste sèche. Le ciel est presque clair. Quel veinard cet Alain, il a gagné au loto du "Relais-et-Cyclos". L'art de passer entre les gouttes !

Et déjà Nico reprend la piste. Les nuages ont du le reconnaître, "Hé, les gars revoilà le tatoué. Tous en formation !". En quelques minutes une masse compacte de nuages noirs s'agglutinent au-dessus de nos têtes. Ils suivent Nico à la trace. Le chasseur est pisté ! Et c'est de nouveau le déluge, moins violent que la première tournée, mais copieux quand même. L'obscurité est de nouveau de mise. La direction de course nous enjoint d'allumer les feux arrières. Il est 9h30 ! Les cyclistes ne baissent pas les bras, ni les jambes, juste la tête. Les nuages ne gagneront pas. Personne n'abdique, alors, arme ultime, le brouillard fait son apparition. Dense, épais, palpable. De notre box on ne distingue plus ni l'entrée de la piste des stands, ni l'horloge lumineuse de la ligne droite. Serait-ce la fin du monde ? Et on n'a pas été prévenu ! Ou de la téléportation alors. Le Paul Ricard a été téléporté au Kamtchatka Oriental, c'est sûr.

Nico n'ayant pas pris son visa abrège de nouveau son relais et Capt'ain Riri va encore monter en première ligne. Ni la pluie, ni le brouillard, rien n'arrête Richard-le-Guerrier. Oh ! Combien de cyclistes, combien de capitaines. Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines... C'est un pic, c'est un roc ce Riri !

Pendant le relais de Richard le vent tourne et le ciel se dégage définitivement. Je pourrai donc effectuer mon dernier tour de piste au sec, sous le soleil, et passer la puce à mes trois coéquipiers qui finiront cette éprouvante épreuve épique et colégram.

Malgré la météo nous aurons donc bouclé 217 trs, comme lors de la première édition. 217 d'après notre décompte, le classement officiel fera état de 211 trs. Problèmes de chronométrages durant la nuit, peu importe le flacon. Seule l'ivresse compte et nous terminons tous ivres de bonheur, emportés par l'émotion prégnante du dernier tour de piste où le peloton se regroupe, s'unit pour communier et franchir la ligne d'arrivée. Champagne !

Moins surpris que l'année dernière, mais encore sonné par la violence de cet effort si particulier.

6 CLM d'une heure, à bloc ! Soit pour les premiers relais à 90% de ma FC max. Valeur qui diminuera ensuite, surtout la nuit, pour remonter à 85 % lors des 2 derniers relais. En résumé, je me sens groggy, comme sonné alors que le mal de jambes est lui presque anecdotique. Les quadris sont un peu durs, mais c'est tout.

Voilà, c'est fini !"

 

Le Capitaine Richard Ravera alias "RIRI" :

"Voila la deuxième Edition de cette epeuve est terminée. Notre équipe je pense, vu les conditions climatiques, a encore bien défendu les couleurs du CSC

On termine 34 éme sur 183 
19 éme de la catégorie Quattro sur 63
211 tours dans la musette

Je sais, c'est moins bien que l'année dernière ; mais toutes les équipes ont moins bien marché vu les trombes d'eau qu'on s'est pris sur la tronche toute la nuit.

J'ai perdu 3kg DANS LE WEEK END je suis a 81kg (le 6 janvier je faisais 99kg )

Pour ma part sur mes 6 relais j'en ai fait 4 et demi sous la pluie et quand je dis pluie c'est pas le crachin breton c'est plutôt la mousson Asiatique. Et pour couronner le tout un brouillard à couper au couteau ; bref que du bonheur ;-)

Mais quelle belle aventure humaine avec mes 3 amis ALAIN MULLER , ALAIN PONCELET et NICO KELLER

Bravo à vous trois vous avez assuré.

Pour les photo c'est Alain Muller qui s'en est chargé.

Un grand Merci à Antoine, Jeff Giuliani et Sandra , La famille ( femme et enfant de NICO) qui sont venus nous encourager malgré la pluie et l'aspect bassement mercantile des organisateurs qui ont cru bon faire payer l'entrée (10€) aux visiteurs (quelle bandes de clochardd!!!!!)

Allez on commence l'entrainement pour l'année prochaine."


BRAVO !! BRAVO !! BRAVO !! BRAVO !!

 

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Un autre courageux à féliciter, notre "ENDUROMAN" Pierre Carlin ...

...qui comme l'an passé faisait les 24H en solo.
Pierre qui courait sous les couleurs du "Team Cyclosportissimo" espérait, après avoir fait l'an passé 550kms, atteindre le chiffre 600. La météo en a décidé autrement. Dommage car je pense qu'il aurait atteint son objectif.

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Pierre, au centre, sur le soleil :-)


Valérie, sa compagne, qui avait décidé de participer au 6H, a subi un gros orage dés le départ. Elle a été obligée de faire une pause. Allerz Valérie, ce n'est que partie remise. Et avec le "Coach" que tu as, tu vas nous épater.

Ci-dessous les reflexions de Pierre, à chaud, tirées de son Facebook.

"Pour ma part j'ai joué la sécurité en ayant vu trois cyclistes "aller au tas". 
Vu les gros orages à 6h et 9h ce matin, j'ai préféré arrêter et attendre l’éclaircie prévue pour 12h. J'ai donc repris la piste à 12h en compagnie de Valérie qui faisait les 6h en solo également. 
Pas de chance pour elle, dès le départ elle a pris un déluge sur la tête et a fait un arrêt stand. C'est ensemble que l'on a repris la piste ; elle totalise tout de même 77 km pour une première et vu les conditions bravo à elle d'avoir eu le cran de prendre le départ.
Pour ma part je totalise 468.2 km . Mais ce que je reteindrais c'est que j'ai réussi à tenir les 6 premières heures à 30 de moyenne et la partie nuit à 27. 
les jambes tournaient nickel dommage que le ciel n’était pas avec nous ce weekend.

Allez Pierre, pour toi aussi ce n'est que partie remise. Encore BRAVO !!

 

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Dans le cadre de ces 24h, il était possible de s'engager pour un défi sur 6H.
Tout comme Valérie L. (voir ci-dessus) Michel Cruchet s'est lui aussi lancé sur le circuit pour un défi de 6h. Par contre Michel était engagé en duo.

Michel nous résume ses 6H :

"Je vous donne quelques infos concernant les 6 h du circuit Paul Ricard que j’ai fait avec un copain de vélo ( non licencié) . C’était la 1ere fois que je participais à ce qu’il convient d’appeler une compétition car le chrono était bien présent. Mon partenaire avait décidé que nos relais seraient de 45’  soit 4 relais chacun.

J’ai donc eu l’honneur de faire le départ et l’extrême privilège de rouler sous des trombes d’eau avec 13°. Désolé pour le beau maillot du CSC mais après le 1er relais, on pouvait le tordre et avec tout le reste, j’ai opté pour ma tenue hivernale que j’avais en région parisienne (pas mal pour un 29 mai) .

Le circuit est assez physique car ça monte, ça tourne et il peut y avoir du vent ce qui a été le cas (de l’EST le matin et un début de mistral ensuite).

Côté tactique il ne fallait pas rater les trains qui vous permettaient d’augmenter sa vitesse personnelle mais ces chenilles pouvaient aller bcp plus vite que vos possibilités mais aussi un peu caler dans la longue ligne droite ascendante. Comme je suis plus grimpeur que rouleur, il m’est arrivé d’être un peu à l’agonie dans les plats en queue de peloton et bien recoller lorsque la pente s’élevait.

Globalement, les participants savaient faire du vélo et les différence de vitesse se sont bien passées dans les « doublements ».

Au niveau du classement final, notre équipe qui s’appelait : «  les vieux look de mers » termine 21eme sur les 72 engagées et 9eme pour les duos. Quant à votre serviteur, un peu plus rapide que son camarade je faisais entre 7 tours et 8 tours en 45’ et mon meilleur tour a été de 6’06,11 soit 37,77 km/h de moyenne. Je suis satisfait de ma prestation pour un jeune homme de 62,5 ans.

Voilà vous savez tout. Ah si j’oubliais : j’avais invité la semaine dernière 4 copains de mon club de Yerres dans l’Essonne à découvrir la région en vélo. Ils ont été enchantés et pourtant il n’y a pas eu de ménagement : 6 jours plus de 10000m de dénivelé et 600km."

BRAVO MICHEL !!

 

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A ma connaissance, un autre CS a tourné sous la pluie sur le circuit Paul Ricard. Julien Nivert, un de nos 1ère "caté" a participéà l'épreuve au sein du Team MS Tina Bouticycle Marseille La Valentine.

 

L'équipe de 6 coureurs termine 4e du scratch avec 237 tours et 900kms parcourus, 3ème de la catégorie (6coureurs) et 1ère du Challenge Entreprise

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BRAVO JULIEN !!

 

Et mainternant, peut-être quelques commentaires
pour faire vivre notre blog.

 


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