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PAS DE GALIPETTES A LA NOUGATLOPETT...

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Pas de galipettes à la Nougatlopett …..

Voici le compte rendu de La Corima Drôme Provençale 2013.

Compte rendu pas forcément exhaustif, peut-être un peu trop élogieux mais fidèle à ma mémoire quelque peu défaillante depuis que je suis devenu un « sexe à génaire ».

Week-end des rameaux, comme presque tous les week-ends de ce début d'année et encore plus avec la soi-disante arrivée du printemps, c'est sous un ciel gris et chargé de nuages de mauvais augure que la Web's family prend la route pour Montélimar.

C'est là que doit se dérouler la 1ere grande cyclo de l'année.

Pour cette 4 eme édition on nous propose 3 nouveaux circuits:
  - " La Corima "         141 km    Dénivelé + 2016 m
  - " La Nougatlopett " 111 km    Dénivelé + 1371 m
  - " La Sesame "          76 km    Dénivelé +  800 m

Voir le parcours ci dessous et le profil.

 

Parcours

Profil

 

Départ en fin de matinée avec petite pause bucolique au bord de l'autoroute entre une noria de camions et la ligne TGV . On a connu plus bel endroit pour pique niquer ….Au menu, Titiware de salades de pâtes et autres friandises fraîches.

Nous devançons d'un repas Christine qui elle, dîne du même repas la veille au soir d'une course.

Nous profitons d'être dans la Drôme pour aller prendre le café chez de vieilles connaissances (160 ans à eux deux....) que nous n'avions plus vu depuis de longues années. Puis direction le centre ville de Montélimar

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et plus exactement l'espace Saint Martin, lieu choisi par les organisateurs pour installer le « village départ ».

Une petite surprise nous attend au parking souterrain :

DSCF2247

 

Une petite pluie nous accompagne, hélas elle ne nous quittera plus pendant 24 heures...

Pas mal de stands, bien sur à connotation cycliste nous font passer un bon petit moment. Dès que je m'approchais d'un peu trop prés d'un vélo ou d'une paire de roue, je sentais le regard inquisiteur de mon ministre des finances qui me disait ou plutôt qui sans rien dire me faisait comprendre : niet, niet...c'est pas le moment !!!!!

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Petit coup de fil de Richard le guerrier des Alpilles pour m'annoncer son arrivée imminente avec Fafa ainsi que la présence sur les stands de notre ami Gil dit l'Ange blanc.

Entre temps nous croisons Christine et son mari Michel qui comme tout le monde le sait a le cœur sur la main....quand c'est pas les chirurgiens (lol)

On refait un tour des stands avec eux et on cale le rdv du soir pour le resto. Les petits gourmands de Carnoux nous quittent pour aller visiter le Palais des Bonbons et du Nougat (sponsor de la cyclo).

Nous allons récupérer nos dossards et les inévitables nougats offert par le sponsor.

Nous retrouvons les guerriers et avec eux l'Ange blanc.

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En tant que régional de l'étape il nous fait découvrir le petit raidard que les PGO (Pas Gentils Organisateurs) ont mis à un km de l'arrivée.

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D'un coup nos visages ont pris un aspect assez bizarre, mélange de stupeur, d'incompréhension et je dois dire d'une certaine angoisse...On préfère en rire et on verra bien demain. Sur ces entre-faits je reçois un coup de fil d'un cousin éloigné qui revient d'un long séjour au Japon. Il me demande où je suis et s'il fait beau... je lui réponds dans la langue du pays du soleil levant : hélas ici, oKon Kikaî..

Avant qu'il parte il faisait lui aussi un peu de vélo mais il n'était nippon, ni mauvais...

Pour nous réconforter l'Ange blanc nous offre une mousse dans une brasserie située à deux pas du départ. L'endroit est si sympa, que nous réservons illico une table pour le soir.

Gil qui avait déjà réservé sa soirée nous quitte à regret et nous donne rendez-vous pour le lendemain.

Installation à l'hôtel et petit repos bien mérité. Michel nous accompagne au resto avec Riri et Fafa, tandis que Christine, fidèle à ses habitudes déguste religieusement ses pâtes dans sa chambre...

Petit dîner sympa avec bien sur des spécialités bien pâteuses...

Pour le résumé de la nuit, référez-vous au titre de l'article …..

Au petit matin, rien de nouveau, la pluie est toujours là.

Un texto sibyllin de l'Ange blanc nous annonce son forfait à cause de la météo capricieuse.

Je me réjouis par avance aux termes que je vais employer dans mon futur article pour qualifier cette démission...

On retrouve Richard et Fabien pour le petit déj, gonflés à bloc Il faut dire que le dimanche précédent ils étaient au raid des Alpilles avec un temps identique voire pire..

Sur la ligne de départ on croise Christine qui grâce à ses résultats de 2012 avait un dossard prioritaire (c'est pas à moi que cela va arriver …)

20130324_corima_8374

 

Tous les parcours partent en même temps, presque 1500 concurrents s'élancent toujours sous une petite pluie fine.

J'ai oublié de vous dire que nous avions opté pour le 111kms, Patrick et Antony le 141 et Christine le 80.

On aurait du traverser Montélimar à vitesse réduite, tu parles, ça part vite, très vite voire trop vite.

Au bout de quelques minutes, je vois un CSC au bord de la route en train de prendre des photos ???

C'était Gil qui a du regretter son texto mais que fait-il ainsi au bord de cette route ?? Voici une de ses photos, il s'agit d'Anthony.

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Les départs à froid, très peu pour moi. La pluie et le brouillard au sommet des côtes n'arrangent rien.

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Les lunettes indispensables pour moi sont embuées. Je passe mon temps à les baisser sur le bout du nez pour voir quelque chose mais la pluie fouette mon visage. On attaque bientôt le 1er col du parcours et c'est là que Brigitte me rattrape et oublie ce que lui avait dit Monsieur le Maire un certain jour d'août 1972 : « Les époux se doivent d'affronter les difficultés ensemble »..

C'est vrai qu'à son âge la mémoire flanche un peu.. Et elle file sans demander son reste.

Gil, à son tour me double. J'ai juste le temps d'entendre que pris de remords il est venu mais pas à temps pour prendre le départ, c'est donc en candidat libre qu'il fait la cyclo.

Je monte le col du Colombier« tranquillou », sachant que la suite s'annonce pas mal.

La descente est un véritable calvaire, j'ai l'impression d'avoir les deux pieds dans des bassines et le fond du cuissard ressemble à une éponge...D'ailleurs je suis à deux doigts de la jeter ...l'éponge.

Je suis pas le seul à le penser car je croise quelques malheureux qui ont fait demi-tour. C'est à ce moment que tel Zorro Fafa arrive et me remonte un peu le moral en m'encourageant de continuer.

Le terrain plus vallonné nous permet de prendre quelques roues, afin pas trop près car on en prend plein la gueule.

Direction Grignan, très joli village de la Drôme, célèbre pour son château. Mais pas le temps de visiter, une prochaine fois avec le soleil.

grignan

 

Peu avant d'arriver à Dieulefit où se situe le 1er ravito, 2eme difficulté de la journée, la montée de Serre de Turc, long faux plat montant à la Francis c'est à dire çà monte comme Caunet... Fafa coince un peu et je l'attends au sommet. Arrêt au ravito, un peu pour se restaurer mais surtout pour nettoyer les lunettes. Un orchestre jazzy encourage les naufragés de la route ...On repart sous les flonflons de la fanfare. Une nouvelle difficulté arrive trop vite : le col du Grand Bois, avec Fabien on monte comme on peut...Ensuite la route devient plus roulante et on réussit à prendre un paquet et à tenir les roues pendant de nombreux kilomètres. On en profite pour faire remonter la moyenne...Au sommet d'un long faux plat, je me retourne, plus de Fafa... Que faire, l'attendre ou profiter du train pour avancer un peu plus vite. Je reste dans les roues en espérant qu'il ne m'en voudra pas trop. Dernière bosse, celle de Tartaiguille, le grand parcours nous rejoint au milieu du col, il est inutile d'essayer de les suivre. Au sommet il reste environ 20 kms. Quasiment tout plat, je m'incruste dans un petit paquet, je sais pas si c'est du grand ou mon parcours. Peu importe, je serre les dents et comme les bons vieux diesels, je me sens un peu mieux en emmenant le braquet.

On est dans la banlieue de Montélimar, le compteur m'affiche déjà plus de 110 kms. Il est où ce put...de raidard.

116 kms, on tourne à droite et là je reconnais la petite rue que nous avions montéà pied la veille avec l'Ange blanc lors de notre reconnaissance pédestre.

Pas l'ombre d'une hésitation, je déchausse et monte à pieds, tête basse... Le comité d'accueil est là pour soutenir de la voix et des mains les défaillants. J'ai la « chance » de passer en même temps qu'un gars du club organisateur. On me laisse tranquille sur mon beau tapis rouge...

corima-16

Au sommet plus que deux kms en quasi descente.

Sur la ligne Richard déjà changé et frais comme un gardon m'encourage. Je file à la voiture, Brigitte est déjà là, elle aussi changée. Elle m'a mis un bon ¼ d'heure dans la vue.

On file se restaurer, les récompenses sont dans pas longtemps car Christine nous prévient que Brigitte a fini 3eme de sa catégorie sur le 111 kms (qui en réalité faisait 119) et qu'elle pour sa part gagne sa catégorie dans le petit parcours (80 kms).

Dans la salle on croise Patrick qui nous raconte brièvement sa course. Il a calé lors du final, le froid et la faim ont eu raison de lui. Il finit quand même 10eme du scratch et 3eme de sa catégorie.

On apprendra plus tard par la vox populi qu'Antony a changé de parcours en cours de route et pas conséquent il n'est pas classé.

Le repas comme souvent lors des cyclos est très bon et nous réchauffe un peu, à moins que ce soit le rouge...Fafa nous rejoint en nous expliquant qu'il a crevé en entrant dans Montélimar, pas de chance, si près du but...

Direction l'esplanade où a lieu la remise des récompenses. Des tentes nous permettent de rester à l'abri. Et oui, il pleut toujours. Christine monte sur le podium sous les applaudissements des CSC présents.

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Brigitte va également récupérer son lot...je commence à m'habituer...

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Il est 17 heures quand nous quittons presque à regret les Montiliens et Montiliennes.

Bon, mettons de côté la météo, cette cyclo vaut le détour. Organisation quasi sans faille, parcours magnifiques (même si j'ai rien vu du paysage) et vu le nombre de participants, on n'est jamais seul sur la route. On ne risque pas l'autophobie.

On reviendra à la condition sine qua non que le soleil soit au rendez-vous.

En parlant de rendez-vous, le prochain est le 21 avril à la Cyclo La Provencale à Aix en Provence.

 

Venez nombreux y participer ou tout simplement venir encourager les vaillants porteurs des maillots Ancre Marine.

Et n'oubliez pas la devise de Riri et Fafa : « Au CSC, on craint dégun !!!! »

 

 

 

 

 

 


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